Azemmour: un individu souffrant de troubles mentaux tue trois membres de sa famille

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseUn individu, connu pour ses troubles mentaux, vient de tuer sa femme, sa fillette d’à peine 24 jours, ainsi que son oncle dans un village près d’Azemmour. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Assabah.

Le 10/08/2023 à 21h07

C’est un véritable carnage qui vient de secouer un village de la commune Sidi Ali Benhamdouch, près d’Azemmour. Trois membres de la même famille, dont un nourrisson d’à peine 24 jours, viennent d’être assassinés. Le coupable n’est autre que le père de la plus petite des victimes.

Dans son édition du vendredi 11 août, Assabah rapporte qu’un individu a tué au couteau sa femme, sa fille qui venait de naitre, ainsi que son oncle. Un de ses frères a également été poignardé, mais a pu être transporté à l’hôpital dans un état grave.

Dans le détail de l’affaire, Assabah écrit que c’est le caïd du village qui a informé les services de la gendarmerie de cette tuerie. Selon les sources du journal, elle a d’abord commencé par l’assassinat de l’épouse du tueur, puis de sa petite fille née il y a à peine 24 jours. Ensuite, le criminel s’est dirigé vers le domicile de l’un de ses oncles qu’il a poignardé. Après s’être attaqué à son oncle, il s’est dirigé vers le domicile de son propre frère. Toujours d’après le quotidien, sur son chemin, il a croisé un de ses voisins qu’il n’a pas non plus hésité à attaquer, lui causant des blessures plus ou moins graves. Quant à son frère, il a réussi à le poignarder dans le cou. Cette dernière victime a pu être transportée en urgence à l’hôpital mais son état parait critique.

Ayant été prévenu, le caïd et ses auxiliaires, avec l’aide d’habitants du village, ont réussi à stopper l’individu jusqu’à l’arrivée des services de la gendarmerie.

Selon les sources d’Assabah, le tueur est connu pour ses antécédents psychiatriques. Il dispose déjà d’un dossier médical faisant état de troubles mentaux. D’ailleurs, des habitants du village ont rapporté que la veille de sa tuerie, il avait été transporté à l’hôpital psychiatrique de Casablanca, après avoir présenté les signes d’une grave dépression. Mais il avait été autorisé à rentrer chez lui le même jour. Précédemment, il avait consulté le service psychiatrique de l’hôpital d’El Jadida, mais il n’avait pu être pris en charge faute de ressources spécialisées dans les maladies mentales.

Par Fayza Senhaji
Le 10/08/2023 à 21h07