A Bab Sebta, et comme à chaque «saison» connaissant une arrivée massive des Marocains résidents à l’étranger dans leur pays, l’enfer a déjà commencé, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 25 décembre. Ce point de passage est définitivement en sous-capacité pour gérer le flux des voyageurs qui le traversent, souligne le quotidien: des queues à l’infini, de longues heures d’attente, un temps glacial et pas la moindre commodité ou distraction pour alléger la souffrance des arrivants.
«Il ne se passe pas un jour sans que ces voyageurs ou leurs familles ne lancent des appels via les réseaux sociaux pour que les autorités trouvent des solutions», indique Al Akhbar. D’autant que certaines lenteurs et autres retards, notamment dans les points de contrôle, sont pour le moins injustifiées.
Ils sont ainsi des milliers, en provenance d’Europe, à souffrir de cette situation, sans qu’aucune issue ne plane à l’horizon. «C’est un véritable enfer que nul ne peut imaginer et encore moins supporter», déclare un MRE tout en «maudissant le jour où il a décidé de venir passer ses vacances de fin d’année de ce côté-ci de la Méditerranée».
Alors que la colère est à son apogée, aucune explication n’est fournie par les autorités. Or, «ce point de passage est, de plus, un accès incontournable pour les nombreux touristes étrangers qui veulent se rendre au Maroc», précise le quotidien. Conséquence: des annulations en séries qui compromettent tout le secteur touristique.
La solution est pourtant simple: il suffirait de miser sur davantage de ressources humaines pour faciliter le passage.