La fermeture temporaire du passage frontalier de Sebta «Tarajal II», entrée en vigueur ce 25 avril, a été convenue d'un commun accord entre les autorités marocaines et espagnoles.
Cette décision intervient après le décès d’une «femme-mulet», survenu suite à une chute causée par une bousculade du côté marocain.
Les autorités marocaines ont décidé de revoir leur dispositif sécuritaire et de nouvelles mesures seront mises en place à partir de la semaine prochaine.
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Les femmes qui se sont présentées au poste frontalier aux premières heures de cette matinée se sont vues reconduites. Ce sont des représentants de l’autorité locale de la ville de Fnideq qui les ont informées de cette interdiction.
Et selon des sources sûres, cette fermeture risque de durer au moins deux semaines, a appris le360.
Selon l’agence de presse espagnole EFE, les autorités marocaines ont pris cette décision à la suite d’une réunion portant sur la situation sécuritaire de cette zone.
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Le360 a appris par ailleurs que la réunion s’est tenue au siège de la wilaya de la ville de Tétouan. Cette séance de travail a été demandée par le ministère de l’Intérieur, après qu'un troisième décès a été enregistré sur ce site.
Pour sa part, EFE précise que «le Maroc a annoncé qu'il adaptera certains des espaces de la colline près de la clôture pour empêcher les bousculades».
La même source rappelle que «depuis l'ouverture de Tarajal II au mois de février dernier, le site a connu plusieurs fermetures initiées par les autorités des deux pays en raison des problèmes causés par les bousculades».
Du côté espagnol, il a été décidé de limiter le nombre de personnes transitant par ce poste pour des raisons commerciales à 4.000.
A Sebta, l'hôpital du préside a accueilli cinq personnes souffrant de contusions suite au dernier incident.
