C’est le jour "J" pour les candidats au baccalauréat. L’événement fait la Une de la presse quotidienne de ce mardi 11 juin. Commençons par les chiffres. Akhbar Al Yaoum fait savoir que "484.000 candidats se dirigeront vers les salles des examens, soit une hausse de 8% par rapport à l’année dernière". Et de préciser que "ces candidats passeront l'examen sous le joug d'une loi sévère qui punit les actes de fraude". Les sanctions vont de l'avertissement jusqu’à l'exclusion.En lisant Al Massae, on apprend que "les méthodes de fraude perturbent le ministère de l'Education nationale". "Le mesures prises par le ministère de tutelle pour contrer la tricherie ne peuvent pas être appliquées à la lettre", croit savoir le journal.
Une réforme, et vite !
Pour sa part, Al Ittihad Al Ichtiraki constate que le déroulement de ces examens se fera dans une "ambiance tendue". La faute à qui ? Au gouvernement, soutient le journal de l’USFP. Le quotidien arabophone du parti de l’opposition rappelle que le gouvernement a adopté à la veille de ces examens un texte de loi visant à faire face à la montée de la tricherie. Cette loi prévoit même des poursuites judiciaires.
Pour Al Akhbar, "il y a lieu de réformer le système qui régit les examens du baccalauréat". Le quotidien reprend les propos du ministre de tutelle Mohamed El Ouafa qui a fait une sortie dans les médias publics pour expliquer le bien fondé des mesures prises par son département. Il faut dire que les cas de fraude ont atteint des records. Pour la seule année 2012, le ministère de tutelle fait état de 3.500 cas.
Les dispositions drastiques prises par le ministère de l’Education nationale pour combattre le fléau de la fraude ne font pas l’unanimité aussi bien chez les candidats que le corps enseignant. A elles seules, ces mesures ne sont pas suffisantes pour endiguer la tricherie. Une véritable gangrène pour l’enseignement. Comment y faire face ? A côté des sanctions, la sensibilisation à grande échelle s’impose.