Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), estime que l'Initiative nationale du développement humain (INDH) "est une approche novatrice, qui a créé une dynamique sociale et un espoir pour les personnes défavorisées, mais qui a besoin d'être peaufinée notamment en matière de convergence et d'intégration". Ce dur constat a été relevé lors d'une rencontre organisée, mardi, par les responsables de l'INDH à Rabat, où une évaluation de ce programme a été faite. Le bilan de l'INDH est "positif mais insuffisant", ont relevé plusieurs intervenants.Clarifier les champs d'action
"La problèmatique de la gouvernance de l'INDH se situe notamment au niveau du comité stratégique et du pilotage et du besoin d'assurer une véritable articulation en clarifiant les champs d'action pour avoir un meilleur suivi et des orientations à suivre", a déclaré Nizar Baraka. Le président du CESE a voulu faire passer le message que l'INDH doit proposer, mais avant tout asseoir, une démarche associative et participative, s'ouvrir aux autres ONG, et pas seulement à celles inscrites au chapitre des associations connues et voulues par le ministère de l'Intérieur. Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire du développement humain, a salué les résultats de l'INDH qui a créé une dynamique sociale."L'Initiative a créé de nouveaux types d'associations avec la naissance d'une élite nouvelle et dynamique sur le plan local", a-t-il ajouté.