Une équipe de suivi des ressortissants étrangers au niveau de la zone de sûreté de Rahma avait relevé des traces de violence sur le corps d'une ressortissante indonésienne, qui s'était présentée en compagnie de son employeuse pour régulariser sa situation de séjour dans le Royaume, ce qui a conduit au transfert de son dossier à la cellule d'accueil des femmes victimes de violence, relevant du service préfectoral de la police judiciaire, afin d'entamer les recherches préliminaires nécessaires, précise la DGSN dans un communiqué.
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L'enquête a révélé l'existence de trois autres victimes de nationalité indonésienne, dont l'une avait auparavant travaillé chez la mise en cause avant de déposer une plainte à son encontre, auprès des autorités judiciaires compétentes pour violence, tandis que les autres domestiques travaillent toujours chez l'accusée.
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Un rapport du médecin légiste a également confirmé l'existence de signes et traces apparentes de violence sur les corps des victimes, ajoute-t-on de même source, faisant savoir que la prévenue a été placée en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les victimes ont été soumises à l'expertise médicale nécessaire.