Bouznika: Viol collectif d'une femme de 110 ans

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Revue de presseKiosque360. Trois individus ont été arrêtés dans la région de Bouznika, alors qu’un quatrième est toujours recherché. Les quatre hommes sont soupçonnés d’avoir violé une femme âgée de près de 110 ans et ont été déférés devant la Cour d’appel de Casablanca.

Le 04/10/2015 à 22h38

Elle s’appelle Mi Hennouna, a près de 110 ans, et son histoire rappelle celle de Mi Rahma, une nonagénaire violée dans la province de Sidi Slimane. Le 26 septembre, comme le rapporte Al Ahdath dans sa livraison de ce lundi 5 octobre, le domicile de Mi Hennouna, sis dans le Douar Oulad Ben Yessef relevant de la commune rurale d’Oued Cherrat (Bouznika), a été assailli par quatre individus. Mi Hennouna a été ligotée à l’aide de bouts de corde et violée de manière bestiale, rapporte Al Ahdath. La vieille femme, qui vit seule, a été retrouvée dans un état lamentable. D’abord évacuée vers l’hôpital de Bouznika, elle a, au vu de la gravité de son cas, été transférée ensuite au CHU Avicenne de Rabat. C’est là qu’une équipe de médecins l'a prise en charge. Et il aura fallu quatre heures aux services des urgences pour stopper l’importante hémorragie causée à la victime. Heureusement pour la vieille dame, elle a pu être soignée et a pu quitter le CHU de Rabat le 1er octobre.

La castration chimique ? Trois des présumés violeurs, dont deux jeunes fraîchement mariés, ont été retrouvés et cueillis par les services de la Gendarmerie royale dans les trois jours qui ont suivi leur forfait. Le quatrième, quant à lui, court toujours. Selon Al Ahdath, les trois individus ont été placés en garde à vue et leur mise sous écrou a été prolongée par le Parquet qui a demandé l’approfondissement de l’enquête et, éventuellement, une requalification du crime avec des circonstances aggravantes. Ce drame remet sur le tapis le débat sur la législation concernant les viols et les violeurs. A voir ce qui est arrivé à Mi Hennouna et, avant elle, à Mi Rahma, d’aucuns seraient pour la castration chimique de ces criminels…

Par Bouthaina Azami
Le 04/10/2015 à 22h38