Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a toujours pas son nouveau président. Réuni dimanche pour désigner l'heureux chef, en remplacement au Marocain Mohamed Moussaoui, le conseil d’administration du CFCM a décidé de reporter cette élection au 30 juin prochain.
L’élection du nouveau président du Conseil semblait pourtant être sur la bonne voie. En effet, un jour plutôt (samedi 22 juin), la Grande Mosquée de Paris (GMP), soutenue par l'Algérie, et le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dominé par les Marocains, ont trouvé un terrain d'entente. Il s’agit en l’occurrence du retrait de la candidature de l'Algérien Chems-Eddine Hafiz, pro-polisario. Sa candidature au poste de président du CFCM a été rejetée par les membres marocains pour ses positions hostiles en ce qui concerne le dossier du Sahara marocain. Or, le jour "J, les délégués de la GMP se sont retirés de la réunion du conseil d'administration provoquant ainsi une crise au sein d’une instance déjà sous tension depuis un bon moment.