Selon le ministre, il s'agit de consolider les services d’établissement francophones, de la période précédant le départ jusqu’à l’obtention de la citoyenneté. Quatre organismes régionaux en Nouvelle-Écosse, en Ontario, au Manitoba et en Colombie-Britannique pourront fournir de l'information sur leur province d'accueil.
Des employés seront embauchés dans certains pays d'origine, comme le Maroc ou la Tunisie, pour que ces immigrants puissent avoir un "contact personnel" avec quelqu'un qui peut répondre à leurs questions, a expliqué le ministre, ajoutant que des bureaux seront mis en place dans les pays de la Francophonie afin de préparer le terrain pour les candidats à l'immigration recherchés par les communautés francophones minoritaires au pays.
Le collège La Cité, à Ottawa, servira de point de contact auprès des immigrants, tant à l’étranger qu’à leur arrivée au pays.
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L'établissement d'enseignement postsecondaire transmettra les dossiers sélectionnés à quatre partenaires régionaux à travers le Canada qui offriront des services d'établissements adaptés à chaque province, dont de l'aide à la recherche d'emplois.
Par ailleurs, le Centre francophone de Toronto fournira des services d'accueil et d'intégration à l'aéroport international Pearson, par où transitent environ 2.500 immigrants de langue française chaque année. Le coût des tests d'évaluation de compétence linguistique en langue française des nouveaux arrivants devrait être équivalent à celui des tests en anglais, a-t-il indiqué.
Le gouvernement fédéral s'est fixé pour objectif d'attirer 4,4 % d'immigrants francophones à l'extérieur du Québec en 2023.