Le Conseil de la commune de Casablanca cherche toujours des solutions aux multiples problèmes que pose la gare routière Ouled Ziane, vu son emplacement et sa proximité avec de grands quartiers résidentiels de la métropole. Selon Al Ahdath Al Maghribia, la commune étudie divers scénarios pour s’en débarrasser.
Sans la gare routière Ouled Ziane, Casablanca ne serait pas Casablanca. Mais la Métropole se porterait mieux si elle pouvait se débarrasser de ce si lourd héritage.
Selon Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition qui court du 20 au 23 avril (vacances de l’Aïd obligent), la mairie de la Métropole pense à se débarrasser de cette gare routière en la remplaçant par deux autres gares similaires à Bernoussi et à Hay Hassani, l’objectif étant de ne pas trop encombrer le centre-ville.
Un premier budget de 60 millions de dirhams aurait été mobilisé pour ce projet et la commune, que dirige la RNIste Nabila R’Mili, pourrait puiser dans les fonds mobilisés grâce au prêt de plus de 94 millions d’euros contracté auprès de la Banque mondiale.
Et que deviendrait l’actuelle gare d’Ouled Ziane, avec une assiette foncière qui en fait saliver plus d’un?
Aucune réponse pour le moment du côté de la commune qui a la tutelle de cette gare routière entrée en service en 1999, mais qui a montré ses limites.
Le journal rappelle que ladite gare routière est érigée sur une énorme superficie de quatre hectares, dont des quais couvrant près de 32.500 m2.
Pour information, rappelle la publication, cette gare routière monopolise 65% du trafic de passagers au Maroc. Rien que cela!