Casablanca: arrestation d’une bande de faussaires

Dessin-Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca vient de clore son enquête sur une bande jugée «dangereuse», spécialisée dans la falsification de devises et de documents administratifs.

Le 22/06/2016 à 20h53

Les éléments d’une bande criminelle spécialisée dans la falsification de devises et de documents administratifs viennent d’être déférés devant la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca, au terme d’une enquête détaillée ordonnée par le juge d’instruction, fait savoir le quotidien arabophone Al Massae, dans son édition de ce jeudi 23 juin. Selon les sources du journal, le démantèlement de cette bande, jugée «dangereuse», est survenu suite à l’arrestation d’un jeune homme de 27 ans ayant des antécédents judiciaires en matière de falsification de documents. Lors de son interpellation, il étaiten possession d’une quantité de billets de 100 et 200 DH comportant le même numéro de série. La police judiciaire relevant de Ain Sebaâ a ainsi pu mettre la main sur cette bande, suite aux investigations des forces sécuritaires qui ont mis la main sur le fournisseur du réseau, un ancien technicien, précise le journal, qui exerçait dans une imprimerie et avait lui-même des antécédents judiciaires en matière de falsification de documents administratifs. Les investigations déclenchées par la police judiciaire se sont poursuivies par la fouille de la maison du mis en cause, située au quartier Moulay Rachid, à Casablanca. Investigations qui ont débouché sur la découverte d’une voiture aux papiers falsifiés, ainsi que d'appareils électroniques (cinq scanners, quatre ordinateurs, trois imprimantes…) et de cachets falsifiés au nom de plusieurs administrations publiques, rapporte le quotidien. Le mis en cause a été mis en garde à vue pour les besoins de l’investigation du Parquet avant d'être déféré devant le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca qui l’a renvoyé, à son tour, devant la Chambre criminelle, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 22/06/2016 à 20h53