La façade de l’emblématique bâtiment Lahrizi à Casablanca refait peau neuve. Empruntant le nom de la rue Driss Lahrizi (ex-Galliéni), cette construction, siège de l’ancienne Banque commerciale du Maroc des années 30 aux années 70, fait partie de la seconde génération des banques du Maroc.
Chef-d’œuvre architectural d’une grande sobriété, signé Marius Boyer, à proximité de la place administrative et proche de l’emblématique boulevard Mohammed V, il est à ce jour l’un des immeubles les plus singuliers du secteur, explique Attijariwafa bank dans un communiqué.
Après près de douze mois de travaux de réhabilitation de cette façade, le groupe Attijariwafa bank ouvre un nouveau chapitre et narre l’histoire d’une adresse des plus prestigieuses de la rue Galliéni. Le frontispice du bâtiment Lahrizi retrouve aujourd’hui sa splendeur et s’affiche plus fier que jamais, souligne ce même communiqué.
L’élégance de sa morphologie particulière, à la géométrie complexe, l’histoire de ses pierres, la monumentalité de ses tours de carte postale, les détails harmonieux et soignés de ses façades ou encore la richesse des matières utilisées, sont autant d’éléments qui ont été magnifiés, flattés et préservés pour affirmer une modernité sans compromis et témoigner avec crédibilité de la mémoire d’un écrin légendaire.
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Pour ce qui est de l’intérieur de l’immeuble qui abrite des activités bancaires, le groupe rappelle que sa réhabilitation a également été entamée il y a quelques années et se poursuit encore aujourd’hui afin de le doter progressivement des aménagements nécessaires qui permettront à ses collaborateurs d’offrir le confort et les conditions nécessaires à la satisfaction de leurs clients.
Tutélaire d’un savoir-faire bancaire centenaire et fort d’une passion authentique pour la belle pierre, le groupe Attijariwafa bank est détenteur d’un patrimoine architectural iconique riche, en partie classé ou inscrit à l’inventaire des monuments historiques, témoin de l’extraordinaire aventure architecturale moderne du XXe siècle au Maroc.
Le programme mis en œuvre a ciblé une douzaine d’édifices et s’appuie sur la mise en place de règles et principes de préservation dans le cadre de la mise à niveau des sites historiques et de leur structuration, tout en l’adaptant aux usages contemporains. Ainsi depuis juin 2019, le programme a concerné des bâtiments édifiés entre 1921 et les années 1950, à l’instar du bâtiment Istiqlal à Essaouira (1920), Marrakech Médina (1921), Sidi Slimane Centre (1945), Tanger rue de Belgique (1948) ou encore Tanger Pasteur (1950).