Dans la nuit du 18 au 19 avril, des éléments de la police judiciaire de Mers Sultan et des techniciens de la scène de crime se rendent dans un parking pour motos à Casablanca, après la découverte d'un cadavre. Devant eux: le corps sans vie d'un homme, la cinquantaine, présentant une plaie béante au niveau du cou, la bouche emplie de coupures de journaux. Le gardien du parking, âgé de 56 ans, vient d'être égorgé comme une bête.
Les premiers éléments de l'enquête indiquaient que la victime avait passé une soirée arrosée avec quatre personnes près de l'autoroute. Une dispute éclate entre lui et l'un des convives, pour un bout de résine de cannabis. Ils en arrivent aux mains avant de se calmer puis deux de leurs compagnons se proposent de raccompagner le gardien à son garage. L'assassin présumé les aurait suivi et tué la victime après leur départ. Il l'aurait égorgé après avoir rempli sa bouche de coupures de journaux pour étouffer ses cris.
Après l'identification du présumé meurtrier, un jeune de 23 ans, la police intensifie ses recherches pour le retrouver. Cinq jours après le lancement du mandat d'arrêt national, il est épinglé par la police de Tanger. Il avait l'intention de quitter le Maroc de manière illégale. Il a été déféré le 28 avril, devant la justice sous la supervision du Parquet, pour homicide volontaire avec préméditation, après avoir avoué son crime.
