Deux camionnettes, une voiture et des pièces de rechange portant des numéros de châssis. C’est ce que la police judiciaire de Casablanca a saisi, samedi dernier, dans un entrepôt de Hay Hassani, après avoir donné l’assaut contre un immeuble destiné à reloger des bidonvillois. Selon Assabah, qui relate cette affaire dans son édition de ce lundi 17 juillet, les enquêteurs auraient décidé de mener cette action contre ledit entrepôt, sur ordre du Parquet, après avoir échoué à nouer contact avec un individu sur qui pesaient de lourds soupçons dans ce trafic de voitures volées et de pièces de rechange.
Selon le journal, la même opération a concerné deux autres entrepôts, l’un situé à proximité et l’autre dans la préfecture de Nouaceur.
La police judiciaire, appuyée par les services de la police scientifique et technique, a prélevé des empreintes qui pourraient aider à remonter la piste des trafiquants dont la tête pensante ne serait autre qu’un négociant en ferrailles.
Selon Assabah, les présumés membres de cette bande volaient des voitures dont ils falsifiaient les documents avant de les revendre ou qu'ils écoulaient sous forme de pièces de rechange.
Mais leurs victimes n'étaient pas uniquement de simples particuliers. Les membres présumés de cette bande auraient essentiellement lésé les gérants de sociétés de location de voitures. Sous de fausses identités, ils auraient loué des véhicules voués aux mêmes fins frauduleuses.
Les enquêteurs auraient, selon Assabah, remonté la piste grâce à un véhicule volé doté de trois systèmes de localisation par GPS. Deux avaient été mis hors service, mais le troisième a continué à émettre des signaux qui ont permis aux policiers de dénouer toute l’affaire.