L’enquête suit actuellement son cours, en vue de déterminer les actes criminels qui lui sont reprochés pour son implication présumée dans une affaire d’exploitation d'un café qui offrait de consommer de la chicha sans autorisation.
De plus, le propriétaire de ce café se trouve sous le coup d’une accusation de tentative de corruption d'un commissaire de police, ayant tenté de l'inciter à ne pas accomplir une tâche entrant dans le cadre de ses fonctions.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect a contacté le chef d'un district de police et lui a offert un pot-de-vin, dans le but de l'empêcher d'appliquer la loi, et de sévir à l’encontre de gérants d'autres cafés à Hay Moulay Rachid, dans la banlieue de Casablanca.
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Ceux-ci étaient «soupçonnés de servir de la chicha aux clients», indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui ajoute qu'une fois alerté, «le parquet compétent a ordonné d’ouvrir une enquête judiciaire à l’encontre des suspects et de toutes les personnes impliquées dans cette affaire».
Les recherches menées ont permis d’interpeller le suspect, en flagrant délit de remise d’une somme de 46.000 dirhams, un pot-de-vin qu’il remettait au commissaire de police, chef du district de Sûreté de Hay Moulay Rachid à Casablanca, ajoute la DGSN.
Le mis en cause se trouve actuellement en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire. Menée par le service préfectoral de la Police judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, l’enquête a pour but d'élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et de déterminer le degré d’implication des gérants d’autres cafés de ce quartier dans ces actes criminels, indique la DGSN.