Une affaire en appelle une autre! Les investigations de la gendarmerie royale de Ain Sebaa, à Casablanca, après la saisie de quatre tonnes de drogue à Sidi Bernoussi, ont dévolél’implication d’un expert financier et juridique accusé de blanchiment d’argent par le biais de sociétés fictives, fait savoir le quotidien Assabah dans son édition de ce mercredi 18 mai . Selon le journal arabophone, l’expert qui sévissait avec la complicité de deux de ses collaboratrices, mises en garde à vue également, facilitait ainsi la tâche à une bande internationale de trafiquants de drogue et de blanchisseurs d’argent, à travers la création de sociétés fictives au Maroc et à l’étranger. Citées par le journal, des sources au fait de cette affaire indiquent que les investigations sur ces quatre tonnes de drogue, qui devaient être acheminée à l’étranger via la Mauritanie, ont révélé que le trafic de drogue se faisait par le biais de plusieurs sociétés marocaines ayant des antennes en France et en Algérie. Dans ce contexte, écrit le journal, le mis en cause a d’abord nié toute connaissance de l’activité réelle de ces sociétés, son travail se résumant, selon lui, à fonder des sociétés sur la demande de ses clients. Mais l’approfondissement de l’enquête a fait la lumière sur son implication directe dans la création d’une vingtaine de sociétés fictives. Les résultats de l’enquête, rapporte Assabah, ont montré que cette bande criminelle disposait de sociétés dédiées au blanchiment d’argent au Maroc et en France, par le moyen de transferts de fonds de l’ordre de millions de dirhams afin de financer des transactions douteuses.
Par Mustapha Nouri
Le 17/05/2016 à 21h23