Les services de la police judiciaire de Hay Hassani, à Casablanca, ont pu mettre la main sur un réseau de trafic de motocyclettes volées, affirme le quotidien Al Massae dans son édition du week-end des 28 et 29 mai. Selon le journal, quatre individus ont été interpellés et sont soupçonnés de former un réseau de vol et recel de motos volées et de falsification de leurs papiers. Parmi eux, le propriétaire d’un magasin de vente de motos et trois mécaniciens.
Selon des sources policières citées par le journal, au moment de son interpellation, le propriétaire du magasin de motos était en possession, dans son local, de vingt et une motos d’origines douteuses et de quatre autres motos démontées.
La police a également pu mettre la main sur un nombre important de documents de propriété falsifiés, de formulaires réservés à l’enregistrement et au transfert de propriété de ces engins, ainsi que de sceaux administratifs, également falsifiés, et des équipements informatiques employés dans ces opérations de falsification des documents.
Selon les mêmes sources, le démantèlement de ce réseau intervient après une enquête déclenchée en avril dernier après l’arrestation de certains individus soupçonnés de faire partie d’un réseau de trafic de motos volées. Les individus en question ont été mis en détention provisoire en attendant la conclusion de l’enquête engagée sur instruction et sous la supervision du Parquet.
Dans un autre registre, les services de police de Casablanca ont pu interpeller en fin de la semaine dernière un individu âgé de 28 ans à bord d’un fourgon qui transportait une grande quantité de drogue.
La police a pu également saisir à bord du véhicule un nombre important de plaques minéralogiques et des documents falsifiés s’y rapportant. Une arme blanche de grande taille et un objet tranchant ont été également été retrouvés au cours de cette opération de contrôle menée par une unité de motards relevant de corps urbain de la police de Casablanca.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu interpellé est originaire de la ville de Ksar El Kébir et opère régulièrement entre les villes de Rabat, Kénitra et Casablanca où il écoulait sa marchandise. Et pour semer les forces de l’ordre, il changeait fréquemment les plaques de sa voiture.
Au moment de son arrestation, il transportait un peu plus d’une tonne et demie de drogue, principalement du cannabis en tige (kif).