On se demande ce que les Casablancais ont fait pour mériter un tel traitement du conseil de la ville et de son maire, Abdelaziz El Omari. Après l'inondation de la métropole par les déchets et l'état catastrophique des bus, c'est au tour du tramway de martyriser, au quotidien, les habitants de la métropole.
Le quotidien arabophone Al Massae, dans son édition de ce mercredi 6 février, nous apprend que plusieurs usagers ont souffert, mardi dernier, des retards répétitifs du tram, ainsi que de la désorganisation causée par les changements de rames, notamment sur les lignes menant à Ain Diab et aux facultés.
Le journal ajoute que le temps d’attente dans les stations dépasse désormais les 10 minutes. Cette situation alarme les usagers, d'autant que certaines stations sont de plus en plus bondées, ce qui crée un climat favorable à l’expansion du virus H1N1 qui frappe actuellement le pays.
Le média casablancais révèle également que les pannes des distributeurs de tickets, notamment dans les nouvelles stations, comptent parmi les causes des retards des tramways. Face à cette situation, les usagers se retrouvent obligés de marcher vers d’autres stations pour acheter leur ticket.
Enfin, Al Massae rappelle que la société chargée de la gestion du tramway avait annoncé que le lancement de la ligne 2 se ferait avec 16 rames. Or, leur fabricant, la société française Alstrom, accuse toujours un retard de livraison.