Elle est jeune, elle vient de Fès et c’est en toute innocence qu’elle s’est liée d’amitié avec un jeune Casablancais sur la Toile, plus précisément à travers le réseau Facebook. Mal lui en a pris. L’irréparable s’est produit puisque son «ami» n’a pas hésité à profiter de sa crédulité pour la violer.
Selon le quotidien Assabah, dans sa livraison de vendredi 22 novembre, l’affaire commence quand un jeune homme, prétextant être un acteur associatif, a fait une demande d'amitié à la victime sur Facebook. Passionnée par la chose publique locale, la jeune fille de 16 ans a accepté. Une amitié, fondée sur les intérêts supposément communs aux deux personnes, est née. Et c’est là que le coupable présumé a invité sa victime à Casablanca, afin de lui permettre d’assister à une action associative, comme il le prétendait.
La jeune fille accepte l’invitation et assiste effectivement à une activité organisée à la Maison de la jeunesse de Sidi Moumen dans la capitale économique. A la fin de ladite activité, le violeur présumé l’invite à l’accompagner. La fille, qui ne sait rien de Casablanca, consent. Son agresseur l’emmène alors dans un endroit isolé où il profite d’elle de manière sauvage. Elle a beau le supplier de la lâcher, rien n’y fait, précise le quotidien.
Son acte criminel achevé, il l’abandonne, seule. De retour chez elle a Fès, la jeune fille informe sa famille du viol qu’elle a subi. Une plainte est alors déposée auprès du procureur général près la Cour d’appel de Casablanca.
Une enquête est menée par la police judiciaire de Bernoussi et le coupable présumé est identifié à travers la description qui en est faite par la victime, mais aussi par son compte sur Facebook ainsi que les caméras de vidéo surveillance installées dans la maison de la jeunesse de Sidi Moumen.
Arrêté, le violeur présumé a d’abord nié les faits mais, face aux preuves accablantes retenues contre lui et confronté à la victime, il a tout avoué. Il est actuellement placé en détention à la prison d'Oukacha dans l’attente de son jugement.