Une enquête sur une présumée séquestration d’un mendiant révèle une affaire encore plus sordide où des «ouled Lefchouch» sont aujourd’hui accusés de crimes ignobles. Non seulement ils sont désormais formellement soupçonnés de séquestration et torture du mendiant en question, mais également de viols collectifs sur deux jeunes filles également séquestrées et menacées, rapporte Assabah en Une de son édition du mercredi 6 mars.
Selon la publication, les enquêteurs en charge du dossier du mendiant, qui avaient arrêté deux jeunes filles dans une villa à Ain Choq soupçonnée d’avoir été le lieu du premier crime, se rendent aujourd’hui compte que l’affaire est beaucoup plus complexe. Il s’est, en effet, avéré que les deux filles avaient en fait été kidnappées, séquestrées puis violées. Exploitées sexuellement par les accusés, elles auraient même été filmées.
Le journal, qui rapporte qu’au moins deux des «ouled lefchouch» impliqués dans cette affaire sont actuellement en fuite, ajoute que les deux filles sont une architecte et une étudiante en master. Leurs «bourreaux» les ont violées, puis filmées, avant de les menacer de divulguer des vidéos sur les réseaux sociaux, afin de s’assurer de leur mainmise sur leur corps. Elles auraient ainsi été contraintes de participer à des orgies au sein de la villa suspecte, au risque de voir leur réputation complétement détruite par la publication des vidéos des viols.
Assabah explique, par ailleurs, que l’affaire a éclaté lorsque l’un des mis en cause impliqués dans cette affaire est rentré en conflit avec ses amis, après la séquestration du mendiant. Craignant pour la vie de ce dernier en raison de la torture qu’il subissait, il aurait alors décidé de prévenir la police, avant de s’évaporer dans la nature. Enquêtant sur ces informations, la police a alors perquisitionné la villa où se trouvait la première victime dans un état critique, avant de découvrir les deux jeunes filles. Arrêtées dans un premier temps, elles sont aujourd’hui des présumées victimes d’une bande de «ouled lefchouch».