La police judiciaire de Benslimane devrait déférer, ce samedi 27 juin, devant le procureur général du roi près le tribunal de première instance de la même ville trois jeunes hommes et deux jeunes filles arrêtés dans une maison dédiée à la prostitution en plein jour du mois de Ramadan. L'information a été rapportée par Assabah dans son édition de ce week-end 27-28 juin.
Les cinq jeunes gens, dont une fille enceinte et un trafiquant de drogue, ont été interpellés lors d'une descente de la police dans une maison suspecte au quartier Najma. La maison en question faisait l'objet de surveillance de la police, sous la supervision du Parquet général, en raison d'informations selon lesquelles elle était ouverte à des gens désirant s'offrir des parties de plaisir ou consommer de la drogue, selon Assabah.Le quotidien affirme que les voisins qui n'appréciaient pas les agissements qu'abritait ladite maison se sont attroupés aux alentours pour ne rien rater de l'opération. La maison louée par un jeune trafiquant de drogue est exploitée en effet comme local pour la prostitution et lui sert de cachette pour échapper aux autorités.
Assabah explique que les trois jeunes hommes qui s'y trouvaient sont originaires de Benslimane alors que les deux jeunes filles, dont l'une est enceinte hors mariage, sont venues de Casablanca. La perquisition a permis de retrouver 30 bouts de résine de cannabis, cinq téléphones portables, des préservatifs et un narguilé. L'enquête préliminaire a permis d'établir que l'un des prévenus, 23 ans, trafiquant de drogue loue la maison qu'il exploite pour toutes les activités illégales qu'ils entreprend. Il a également été interrogé à propos de son fournisseur, rapporte Assabah.
Pour ce qui est des deux autres jeunes hommes, ils sont âgés de 23 ans et n'ont aucun antécédent judiciaire, l'un d'eux suit une formation à l'OFPPT alors que l'autre est chômeur. Les deux jeunes filles ont affirmé être venues à Benslimane, après avoir obtenu l'accord du propriétaire de la maison pour passer quelques jours en sa compagnie. La jeune fille enceinte désirait se mettre à l'abri des regards curieux. Les cinq prévenus ont nié avoir rompu le jeûne ou eu des relations sexuelles diurnes. Affaire à suivre.
