Le tribunal de première instance de Kénitra a prononcé, en début de la semaine dernière, une peine de deux mois fermes et de 10.000 dirhams d’amende à l’encontre d’un individu accusé de «détention et trafic de drogue, incitation à la débauche, ivresse sur la voie publique, conduite en état d’ébriété, détention de fumigènes, et émission de chèques sans prévisions», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du lundi 27 avril. L’individu en question n’est autre que le fils d’un influent cacique du parti islamiste au pouvoir.
Le journal arabophone révèle également qu’une deuxième personne a été jugée dans la même affaire. Ce deuxième incriminé a écopé d’un an et demi de prison ferme, ainsi que d’une amende dont le montant n’a pas été précisé. Cette affaire, rappelle le journal, a suscité depuis son début une vive polémique au sein du parti de la Lampe.
Le quotidien ajoute par ailleurs que le père de la personne condamnée occupe le poste de conseiller municipal chargé de l’habitat. Ce dernier avait précédemment fait parler de lui, lorsque l’ancien wali de Kénitra, Idriss Khazani, avait ouvert une enquête à son encontre pour avoir transformé un hammam et un four traditionnel en résidence. Le journal précise également que tout au long du procès, le fils du notable du PJD a toujours clamé son innocence.
