Un immigré marocain en Italie, âgé de 43 ans, a été condamné, la semaine dernière, par le tribunal de première instance de Varèse, en Lombardie, à 10 ans de prison ferme, pour avoir transmis à sa femme italienne le virus du sida, rapporte Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mercredi 8 octobre. Il devrait également verser la somme de 250.000 euros en guise d'avance sur le montant que fixera par la suite le tribunal en guise de dommages et intérêts, au profit de son épouse. Le verdict interdit au ressortissant marocain de travailler dans la fonction publique.
1 million d'euros de dommages et intérêts
Selon toujours Akhbar Al Yaoum, l'immigré marocain a été reconnu coupable du chef d'accusation de préjudice physique ayant entraîné une maladie chronique. Il a sciemment continué à entretenir des rapports sexuels avec sa femme sans l'informer qu'il était atteint du sida et sans prendre les précautions nécessaires pour ne pas lui transmettre le virus. Il a été établi qu'il se savait porteur du virus après avoir fait des analyses sérologiques. Cette dissimulation de la vérité est punie par le code pénal italien de 6 à 12 ans de prison. L'avocat de l'épouse a requis la somme de 1 million d'euros de dommages et intérêts au profit de sa cliente, mais le tribunal a condamné le mari cachotier à verser le quart de cette somme en guise d'avance en attendant que la cour fixe le montant définitif de la somme destinée au dédommagement de la victime.
Ce verdict est tombé une semaine après l'annonce du jugement prononcé, dans une affaire quasi similaire dans la même région. La seule différence est que le mari est italien alors que sa femme est marocaine. L'épouse, âgée de 38 ans, a découvert des mois après son mariage et par pure coïncidence que son mari, 46 ans, était atteint du sida et qu'il avait appris qu'il était malade une année auparavant. Le tribunal avait condamné le ressortissant italien à la même peine que l'immigré marocain.
