Poursuivi entre autres pour agressions sexuelles et viol présumés, le directeur d’Akhbar Al Yaoum entame ce mercredi 28 février son deuxième jour en prison. Ceci, au centre de détention Aïn Borja près de Settat. Des voix s’élèvent pour dénoncer ses mauvaises conditions de détention. A commencer par celles de ses avocats, dont Mohamed Ziane. Dans un communiqué parvenu à le360, la direction de cette prison assure que ces conditions sont conformes à la réglementation pénitentiaire.
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La direction énumère les droits dont le prévenu a bénéficié depuis son admission le 26 février. "Il lui a été permis de jouir de tous les droits que lui confère la loi", lit-on dans ce communiqué. "Dès son entrée à la prison, le prévenu a reçu le guide portant sur les règles de détention avant d'être soumis à une consultation médicale et de recevoir, dans une cellule adaptée, un lit, un oreiller et des couvertures", précise-t-on. Cette cellule est dotée "d'un poste de télévision, d’ustensiles de cuisine et de produits sanitaires", ajoute la direction.
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Le 27 février, Bouachrine a également reçu ses parts de "repas principaux et a bénéficié d’une promenade conformément à la réglementation. Il a également pu "recevoir la visite de son frère et de quatre avocats", note-t-on. Le frère a par ailleurs remis au prévenu des "livres, des revues ainsi qu'une somme d'argent mise à sa disposition" auprès de l'administration. Taoufik Bouachrine a d’ailleurs pu accéder à une partie de cet argent "pour acheter des produits, dont un cahier et des crayons", précise la direction précitée.