Ce mois de ramadan, propice au rapprochement familial, à la proximité sociale et aux sorties nocturnes, s’annonce exceptionnel en raison de la prolongation de la période de confinement et des mesures de sécurité sanitaire prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Pour s’en sortir, des jeunes des quartiers populaires et même du moyen et haut standing envisagent de transformer les terrasses des immeubles en «espace public» afin de se retrouver après le ftour. «La solution réside dans la terrasse. Il vaut mieux se divertir sur la terrasse que d’étouffer à l’intérieur après le ftour», rétorquent ces jeunes.
Par ces agissements, fait remarquer le quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 25 et 26 avril, ces jeunes comptent ainsi contourner les lois en vigueur, qui interdisent toute sortie à l’extérieur durant les nuits du mois de ramadan. Ainsi, les va-et-vient sur les boulevards, les rencontres entre amis et les retrouvailles dans les cafés jusqu’au shour seront adaptés aux terrasses des maisons et des immeubles, font savoir les sources du quotidien.
«La nécessité est mère de l’invention», poursuit le quotidien, une logique qui a poussé ces jeunes à aménager des espaces informels pour jouer aux cartes, siroter ensemble un café, échanger et se divertir loin des restrictions imposées par la prolongation du confinement.
Toutefois, fait remarquer le quotidien, ces espaces de rencontre pourraient constituer de nouveaux foyers de contamination. Car, estime le quotidien, dans ces circonstances, il sera difficile de respecter les règles de distanciation sociale et de prévention pour lutter contre la propagation du coronavirus. Autant dire qu’il s’agit d’une violation des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour protéger la population.