A moins d’une intervention du ministère de l’Agriculture, le poulet va rester inaccessible pour le commun des Marocains, affirme Assabah dans son édition de ce jeudi 27 avril. Selon la publication, les coûts de production seraient derrière cette hausse assez inédite.
Mohamed Aâboud, président de l’Association des aviculteurs, affirme que l’absence de réaction du gouvernement a aggravé les choses. Une intervention de l’Exécutif, selon le même responsable, aurait permis de limiter les dégâts à raison de 50%.
Le même responsable montre du doigt la cherté des poussins et des aliments pour volaille. Et du coup, selon la même source, augmenter la production reviendrait à augmenter les charges, sans être sûrs de se garantir une plus grande marge.
La solution? Mohamed Aâboud en avance une qui consiste en une réduction des coûts de la production qui bénéficierait en même temps aux producteurs et au consommateur final.
Cela dit, selon ce responsable, «le prix du poulet va revenir à des proportions raisonnables pour bientôt, sinon on devrait s’attendre à une sorte de boycott qui pénaliserait toute la filière».