Dans la nuit du samedi 21 à ce dimanche 22 mars, des dizaines de personnes ont défilé dans les rues des villes de Tanger, Tétouan, Fès et Salé, violant ainsi le confinement obligatoire imposé par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
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Le360 a appris de source sûre qu’une enquête a été ordonnée par le parquet général du royaume afin de traduire en justice les participants à ces marches ainsi que leurs organisateurs, qui y ont impliqué des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Le parquet de Tanger a annoncé, en ce dimanche 22 mars, dans l’après-midi, le placement de deux individus en garde à vue pour les auditionner dans le cadre de cette enquête.
Plusieurs charges sont retenues contre eux, à savoir le non respect de la consigne de confinement, le fait d'avoir proféré verbalement des insultes et d'avoir incité à la violence.
Ces marches, qui ont provoqué l'indignation générale, tout particulièrement sur la toile, où bon nombre d'internautes ont dénoncé ur les réseaux sociaux ces actes, qu'ils ont qualifiés d'irresponsables et d'irrespectueux envers les mesures de précaution adoptées par le gouvernement marocain dans la lutte contre la propagation du coronavirus.
Un peu plus tard dans l’après-midi de ce même dimanche 22 mars, sept partis politiques (PJD, USFP, RNI, PAM, MP, PPS et PI) ont diffusé un communiqué conjoint qui condamne la tenue de ces marches organisées hier au soir, lesquelles constituent un comportement grave, susceptible de remettre en cause les efforts consentis jusqu'ici par notre pays.