Coups de feu entre des agents de police et une bande criminelle

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Revue de presseKiosque360. La banlieue sud de Rabat a été, samedi 18 avril, le théâtre d'une confrontation digne d'un film d'action hollywoodien, lorsque des agents de police tentaient d'arrêter les membres d'une bande criminelle dangereuse.

Le 20/04/2015 à 07h55

La confrontation a obligé les éléments de forces de l'ordre à faire usage de leurs armes à feu lorsque les membres d'une bande criminelle ont accueilli des agents de police de la commune Skhirat-Temara avec des épées et des chiens «dangereux», à Hay El Massira, un quartier populaire à Temara, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 20 avril.

Poursuivis pour avoir coupé la main d'un individu, les assaillants (deux frères et un troisième membre), n'ont pas hésité à lâcher des dobermans et à sortir les épées pour affronter les agents de police ainsi que l'équipe de sûreté qui les accompagnaient. En réaction, les policiers ont dû tirer des coups de feu de sommation pour contraindre la bande criminelle à se calmer. Un geste qui a payé puisque les trois compères ont fini par se rendre.

Que s'est-t-il passé au juste? Il s'agit d'une soirée en compagnie de deux prostituées qui aurait mal tourné dans le quartier de Hay Al Maghrib Al Arabi: un des individus présents dans cette fête a coupé la main d'un autre. Ce n'est pas tout. Selon les premiers éléments de l'enquête, les membres de la bande criminelle ont des antécédents. Ils auraient été accusés de trafic de drogue, de coups et blessures, de vol, et de tentative d'homicide volontaire. D'ailleurs, l'un d'eux est toujours poursuivi pour agression à l'arme blanche contre un agent de police, survenue l'année dernière à Hay Nasr et dont ce dernier n'est pas sorti indemne.

Par ailleurs, les agents de police se sont emparés de plusieurs épées, armes blanches et chiens dangereux retrouvés au domicile de la bande criminelle. Ils seront conduits, en compagnie de deux autres délinquants impliqués dans la même affaire, chez le procureur général du tribunal correctionnel de Rabat, lundi 20 avril. Cette succession d'actes criminels à Temara contraint la police à redoubler de vigilance et à déployer davantage d'agents de police dans la région, au moment où plusieurs associations se plaignent de la peur qui s'empare des habitants de la ville. Elles demandent à la police de décréter un état d'alerte maximal.

Par Rania Laabid
Le 20/04/2015 à 07h55