Covid-19 au Maroc: 9 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 70 cas actifs

Dans un centre Covid-19, une biologiste manipulant un prélèvement avant son transfert au laboratoire d’analyses médicales Derb Sultan pour la réalisation des analyses PCR, le 2 octobre 2020.. MAP

Aucun décès, 9 nouveaux cas de contamination et 10 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 3 et 4 février 2023. Les cas encore actifs s’élèvent à 70, alors que plus de 6,87 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 04/02/2023 à 13h59

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations... Pour en savoir plus sur l’évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 8 cas de contamination et aucun décès. Le pays totalise 271.394 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.756 guérisons.

En Tunisie, 78 nouveaux cas de contamination et 4 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.356 cas de contamination, dont 29.308 décès et 1.134.769 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination ni décès n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise à ce jour 63.665 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

A l’occasion de la journée nationale dédiée à la prévention du suicide le 5 février 2023, Santé publique France a publié des Bulletins de santé publique pour les régions métropolitaines et ultramarines (DROM) consacrés aux conduites suicidaires : idées suicidaires, tentatives de suicide, suicides.

Ces bulletins s’inscrivent dans le développement de la surveillance de la santé mentale à l’échelle régionale et incluent une actualisation des données depuis la première publication régionale sur le thème (février 2019) et un focus sur l’évolution des tendances durant la période de la crise sanitaire.

Le constat global, commun à l’ensemble des régions, est une dégradation continue, à partir de l’automne 2020, des indicateurs relatifs aux passages aux urgences pour idées suicidaires et gestes suicidaires, et aux hospitalisations pour tentative de suicide, particulièrement chez les jeunes de 10 à 24 ans et de sexe féminin. Cette tendance se poursuivait en 2021 et même s’accentuait en 2022 (1er semestre), sans retentissement observable sur la mortalité par suicide jusqu’à mars 2021.

L’augmentation importante des passages aux urgences pour idées suicidaires, notamment chez les jeunes, témoigne d’un mal-être qui apparait durable. L’impact de la crise sanitaire est probable, mais d’autres causes potentielles de mal-être (telles que les difficultés économiques, la situation internationale ou les problèmes environnementaux) pourraient contribuer à une altération persistante de la santé mentale et au risque suicidaire. Le maintien de la surveillance réactive de la santé mentale à tous les âges de la vie reste une priorité dans les missions de surveillance de Santé publique France.

Au-delà de ce constat global, une hétérogénéité des situations régionales et infrarégionales.

Depuis 2010, la tendance générale était à la baisse des taux d’hospitalisation pour tentative de suicide chez les hommes et les femmes, moins marquée après 2014, dans toutes les régions sauf en Nouvelle-Aquitaine (stable) et à La Réunion (en augmentation de 2010 à 2015).

Pendant la crise sanitaire, sur la période 2020-2021, les taux d’hospitalisation pour tentatives de suicide sur les périodes avant, pendant et après les deux premiers confinements, montrent une baisse pendant le 1er confinement suivie d’une augmentation continue en France et dans les régions métropolitaines, particulièrement chez les jeunes filles et femmes de 10 à 24 ans.

En 2021, le taux régional annuel d’hospitalisation pour tentative de suicide chez les 10 ans et plus se situe à 150 pour 100 000 habitants en France. Il varie selon les régions métropolitaines, de 70 pour 100 000 habitants en Corse à 268 pour 100 000 dans les Hauts de France soit près de 4 fois plus. Dans les DROM, les taux d’hospitalisation pour tentative de suicide sont parmi les plus faibles de France, à l’exception de La Réunion (139 pour 100 000 habitants).

Si le mal-être actuel des jeunes est préoccupant, et doit faire l’objet d’interventions ciblées, il n’en demeure pas moins que la majorité des décès par suicide concernent les adultes de plus de 40 ans, majoritairement des hommes, sans oublier que, par classes d’âge, les taux pour 100 000 habitants les plus élevés de suicide sont constatés chez les seniors.

La prévention du suicide est donc une priorité de santé publique à tous les âges de la vie avec la prévention directe du geste suicidaire par des dispositifs déployés au niveau national ; elle s’inscrit également dans une stratégie plus large de promotion de la santé mentale et de prévention de la souffrance psychique.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.770.406 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un dernier bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.135.957), devant le Brésil (697.345), l’Inde (530.745) et la Russie (395.234).

L’Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Khalil Ibrahimi
Le 04/02/2023 à 13h59