Malgré les mesures préventives et restrictives prises par les pouvoirs publics pour circonscrire la propagation du coronavirus, la ville de Casablanca continue de battre des records inquiétants de contamination, de cas graves et de décès. Dans son édition du lundi 26 octobre, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que, face à cette situation critique, les autorités ont procédé à un bouclage presque total, pour une période d’un mois, de Casablanca, Mohammedia, Nouaceur, Médiouna, Berrechid, Benslimane.
Le couvre-feu est instauré de 21h à 6h du matin, et seules les personnes porteuses d’autorisations exceptionnelles peuvent se déplacer entre les provinces et les préfectures précitées. Les restaurants et les cafés fermeront désormais à 20h au lieu de 21h, tout comme les magasins et les centres commerciaux. La circulation des transports en commun et du tramway sera de même suspendue.
Les marchés de proximité fermeront désormais à 15h, sans oublier que toutes les mesures prises auparavant resteront en vigueur, comme la fermeture des hammams et des salles de sport. ainsi que l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes. Il faut rappeler que quelques heures avant l’annonce de ces mesures, les autorités locales avaient informé les automobilistes ne disposant pas d’autorisation exceptionnelle de l’interdiction de transiter par Casablanca et de l'obligation d’emprunter l’autoroute de contournement. Faute de quoi, ils tomberont sous le coup des sanctions prévues dans le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le wali de la région de Casablanca-Settat avait exhorté, vendredi dernier, les administrations, entreprises publiques, collectivités locales et sociétés privées à respecter les mesures préventives comme le port du masque, la distanciations physique, l’utilisation des produits hydroalcooliques, ainsi que la prise de la température des fonctionnaires et des usagers. Le wali a, par ailleurs, exhorté les responsables de ces administrations et des entreprises privées à instaurer le télétravail pour les fonctionnaires et les salariés dont la nature du travail ne nécessite pas une présence physique.