Cette augmentation des décès est due à la hausse observée du nombre de contaminations dans la période post-confinement, avec l'entrée d'un certain nombre de provinces dans la troisième phase de propagation du Covid-19, a souligné le ministre de la Santé, qui répondait à une question orale au Parlement sur "les causes de la hausse des cas de décès parmi les personnes contaminées", présentée par le groupe Authenticité et modernité (PAM, opposition) à la Chambre des conseillers.
Selon le ministre, "la tendance à la hausse du nombre d'infections est accompagnée de l'augmentation du nombre des cas critiques et de décès, comme en témoigne le taux de létalité au niveau national resté stable pendant des mois à 1,7%, lequel taux est considéré parmi les plus bas au monde pouvant atteindre 2,5%".
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Il a d'autre part relevé que l'analyse épidémiologique de la base de données nationale relatives à la Covid-19 démontre que les facteurs de risque de décès dû au virus concernent surtout les hommes, les adultes de plus de 65 ans et ceux qui souffrent de maladies chroniques, dont le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires.
Dans ce cadre, le ministre a fait observer que l'âge moyen des cas de décès s'est élevé à 66 ans et demi, alors que l'âge moyen des cas avérés se situe à 40 ans, ajoutant que les hommes représentent 69% du total des décès.
Ainsi, 55% des personnes décédées des suites du Covid-19 souffraient de maladies chroniques, dont le diabète, l'hypertension, l'asthme, une forme de cancer et d'autres maladies, a précisé Khalid Aït Taleb, ajoutant que 89% des décès sont survenus dans les services de réanimation et de soins intensifs des établissements hospitaliers.
