Les citoyens reprennent le chemin des centres de vaccination, affirme le journal Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 6 décembre. Les derniers jours ont, en effet, été marqués par une affluence vers les centres de vaccination, que ce soit pour la première, la deuxième ou la troisième dose. La raison derrière ce regain d'intérêt relevé par Al Ahdath est incontestablement le variant Omicron. Le journal explique que les informations provenant des pays européens et faisant état d'une dégradation de la situation épidémiologique face à une propagation de plus en plus virulente du variant Omicron ont poussé les gens à aller se faire vacciner. Ce qui reflète une prise de conscience quant à la nécessité d'atteindre l'immunité collective pour un retour à la vie normale. Selon Al Ahdath, des personnes hésitantes, paresseuses ou même anti-vaccins, ont finalement été convaincues de l'importance du vaccin comme ultime protection contre les formes graves en cas de contamination par le virus. Selon les données disponibles émanant du ministère de la Santé et du Comité scientifique et technique, 76% des Marocains ont été vaccinés. En d'autres termes, il manque 4% seulement pour atteindre les 80% et, donc, l'immunité collective. C'est la raison pour laquelle les membres du comité scientifique et technique se sont particulièrement adressés à cette catégorie de la population qu'ils appellent à rejoindre les centres de vaccination, une éventuelle contamination par le virus risquant de mener à une dégradation de la situation épidémiologique, d'autant que les récentes données font état de la propagation du nouveau variant dans 40 pays de par le monde. A ce propos, Al Ahdath Al Maghribia cite le Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur dans les politiques et système de santé. Ce dernier assure que la vaccination est l'un des outils d'intervention médicale non médicamenteuse qui permet un retour rapide et sûr à la vie normale. Le Dr Hamdi met ainsi en garde contre les défis qui menacent la sécurité sanitaire et économique des citoyens, notamment la vague épidémiologique qui frappe l'Europe actuellement. Une vague dont l'arrivée au Maroc est attendue.
Par Fayza Senhaji
Le 05/12/2021 à 18h00