Ce tour de vis à Harhoura est dû à la mobilisation de la Gendarmerie royale, mais aussi aux caïds et aux forces de l'ordre relevant des différentes communes de Harhoura. Les contrôles, rigoureux, s'effectuent dans toutes les rues, sur les plages, à l'intérieur des restaurants ainsi que dans les commerces.
Une centaine d'interpellations ont déjà eu lieu. Une fois que les procès-verbaux d'infractions ont été établis, les mis en cause sont relâchés.
Quant aux épiciers et autres commerces, tenus pour responsables du non-port du masque et du non-respect de la distanciation sociale, ils sont sommés de fermer illico leur établissement, une fermeture temporaire.
Ces derniers jours, la ville de Témara, non loin de Harhoura, a enregistré un nombre inquiétant de cas positifs au Covid-19.
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En cette période de fortes chaleurs, les plages de Témara, Harhoura, Sable d'or, Val d'or, Guy-Ville, ou encore de Rose-Marie sont bondées d'estivants. Parfois, les mesures de prévention ne sont pas du tout respectées.
Rappelons que le décret-loi 2/20/292, encadrant l'instauration de l'état d'urgence sanitaire, pénalise le non-port du masque. Le texte de loi prévoit une peine de prison allant d'un à trois mois ou le versement d'une amende dont le montant est compris entre 300 et 1.300 dirhams.
Le mercredi 12 août dernier, le gouvernement a adopté un nouveau décret dont les dispositions permettent à tout contrevenant de payer le montant de l'amende sur place. L'agent de police verbalisateur lui délivrera alors un reçu.
Mais, selon les autorités de Harhoura, «le gouvernement n'a pas encore mis à la disposition des forces de l'ordre des carnets de verbalisation, grâce auxquels les contrevenants auront la possibilité de payer leur amende sur place».