Le nombre de personnes contaminées par le variant Omicron ne cesse d’augmenter depuis quelques jours. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (18 et 19 décembre), que quatre cas ont été signalés depuis l’apparition de ce variant du Covid-19 au Maroc. Une progression qui suscite l’inquiétude chez les autorités sanitaires qui craignent une nouvelle flambée de la pandémie. Une éventualité qui menace les acquis réalisés grâce à l’approche proactive adoptée par les pouvoirs publics pour juguler la propagation de la pandémie.
Une source autorisée indique que trois cas de contamination par le variant Omicron ont été enregistrés dans la région de Casablanca-Settat. Rappelons que le premier cas d’infection par ce variant local a été détecté chez une Casablancaise. Elle a été placée sous supervision médicale dans un centre hospitalier où elle suit un traitement conformément au protocole médical en vigueur.
Le quotidien Assabah rapporte que des informations circulant sur les réseaux sociaux laissent entendre que le gouvernement pourrait durcir les mesures préventives et décréter un couvre-feu nocturne. Une éventualité qui est d’autant plus envisageable que les données scientifiques sur ce nouveau variant demeurent restreintes, excepté pour sa propagation, qui semble être plus rapide que celle du variant Delta.
Les informations sur le degré de dangerosité d’Omicron sont contradictoires. On sait qu’il ne résiste pas au vaccin. Des infectiologues dans le monde soulignent qu’il pourrait surprendre par sa dangerosité. Il faut rappeler que les autorités sanitaires ont réussi à vacciner plus de 60 % de Marocains. Sauf que les citoyens rechignent à se faire injecter la troisième dose considérée, pourtant, comme très efficace pour lutter contre le variant Omicron.