Les pluies qui sont tombées, en ce début de semaine, sur les villes de Tétouan, M’diq, Ouezzane et Chefchaouen, ainsi que sur les autres localités de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ont ramené à la surface les dangers des constructions anarchiques près des cours d’eau et des rivières.
Des sources indiquent que, malgré la faible quantité des précipitations, les défauts dans les infrastructures et les constructions anarchiques sont apparus à nouveau au niveau des quartiers de la ville de Martil, rapporte Al Akhbar du jeudi 17 octobre.
Des défectuosités qui sont dues à la construction anarchique dans des vallées et prés des cours d’eau, provoquant des problèmes difficiles à résoudre, notamment quand le chergui souffle en rafales et que les vagues prennent de la hauteur, comme cela se passe dans le quartier anarchique de Diza.
Les mêmes sources indiquent que les autorités provinciales avaient lancé des alertes pour prendre au sérieux les prévisions métrologiques tout en accélérant l’exécution des projets de protection contre les inondations et la réhabilitation des points noirs.
Le dossier des constructions près des cours d’eau, des rivières et des marécages a été discuté au sein du Parlement suite aux inondations qui avaient fait des dégâts corporels et matériels. L’objectif étant de mettre fin aux violations de la règlementation urbaine, comme la construction anarchique et l’édification de bâtiments dans les vallées.
Plusieurs rapports établis par le passé sur les constructions autour des cours d’eau et des rivières dans les villes de Tétouan, Chefchaouen et M’diq sont restés dans les tiroirs, malgré les plaintes déposées par des acteurs des droits humains. Certaines plaintes ont été déposées devant le parquet compétent à Tétouan, ainsi que devant le tribunal chargé des crimes financiers à Rabat, suite aux inondations à répétition qui ont causé des dégâts matériels considérables aux citoyens.