Cybersécurité: une ONG demande au ministère de l'Intérieur de réglementer le métier des réparateurs de téléphones

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Revue de presseKiosque360. Face à la crainte relative aux fuites des données personnelles, une ONG recommande la réglementation du métier des réparateurs de téléphones. Les détails de son plaidoyer dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 21/12/2021 à 19h30

Dans un communiqué publié récemment, l’Université marocaine des droits du consommateur exhorte le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, à réglementer d'urgence le métier des réparateurs de téléphones. Cette organisation non-gouvernementale recommande également de structurer le métier, notamment avec la réglementation de l’octroi des autorisations d’exercer. Selon l’association, ces mesures amélioreraient les canaux de communication avec ce secteur. 

Dans sa livraison du 22 décembre, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia revient sur le plaidoyer de l’Université marocaine des droits du consommateur pour la réglementation du métier des réparateurs de téléphones. Une revendication urgente, aux yeux de l’ONG, face au risque constant de fuites des données personnelles et à l’absence de garantie quant à leur protection. 

Une autre demande est adressée, cette fois-ci, au ministère de l’Industrie et du commerce. L’ONG y exhorte le département dirigé par Ryad Mezzour à appliquer la loi 08-31 relative à la protection du consommateur et la loi 09-24 relative à la sécurité des produits industriels et des services.

Pour l’association, ce nouveau métier lié à la réparation des téléphones est pour l'instant aléatoire et caractérisé par un manque de clarté à plusieurs niveaux. Non seulement il n'y a aucune garantie de protection des données personnelles du client, mais l'association regrette également l’absence de relation contractuelle entre le consommateur-client et le réparateur. 

Et ce n’est pas tout, puisque l’ONG relève aussi que ce métier devrait être exercé par des personnes compétentes et diplômées. L’Université marocaine des droits du consommateur déplore aussi l’absence de garantie liée à la qualité et la compatibilité des pièces détachées. 

Pour l’ONG, le consommateur marocain se trouve obligé de recourir aux services des réparateurs de téléphones, en l’absence d’alternatives réglementées. Et de réitérer son appel quant à l’urgence de réglementer ce métier. 

Par Khalil Rachdi
Le 21/12/2021 à 19h30