L’organisation Daech n’a pas fini de semer la terreur en Syrie et en Irak. Torture, décapitations, crucifixions. Les horreurs signées Daech sont aussi barbares qu’indénombrables. Et cette violence se déchaîne aussi à l’encontre des combattants qui s’avisent de tenter de quitter le jihad. Plusieurs jihadistes étrangers venus gonfler les rangs des combattants de Daech avant de se rétracter en ont fait les frais, notamment vendredi dernier 21 novembre où ont eu lieu plusieurs exécutions et crucifixions de «déserteurs». Une ONG syrienne et des militants ont ainsi dénoncé les arrestations et mises à morts de ces jihadistes repentants, des jeunes gens venus de l’étranger pour la plupart et de pays non-arabes notamment.
L’observatoire syrien des droits de l’Homme a entre autres rapporté l’arrestation d’un jeune homme de 19 ans, apparemment venu de Tchétchénie: «Des jihadistes l'ont battu et ont confisqué ses affaires», a précisé l'OSDH. Un autre militant est passé par Internet pour livrer un témoignage à l’AFP, qui a communiqué ses propos: «J'ai rencontré un jeune jihadiste allemand de Hambourg de 19 ans qui visiblement regrettait son expérience avec l'EI (…). Le lendemain, j'ai entendu dire qu'il était mort, abattu d'une balle dans le dos», a déclaré le jeune homme, en soulignant que Daech «considère que le serment d'allégeance est sacré et inaliénable».