«Suite aux informations véhiculées par certains médias et réseaux sociaux au sujet de la disparition d'un individu dans la ville de Dakhla, le 7 février, et la découverte, le 9 février, du cadavre d'un autre faisant partie des connaissances de la personne disparue à proximité de la plage de la même ville et à la suite de l'avis reçu par les services de sûreté de Dakhla, le soir du 7 février, sur la disparition d'un individu ayant fait l'objet d'un avis de recherche au profit de sa famille, le ministère public a donné ses instructions aux services de la police judiciaire pour l'ouverture d'une enquête judiciaire approfondie afin d'élucider les circonstances de cet incident», indique le responsable judiciaire dans un communiqué rendu public mercredi.
Ainsi, il a été procédé à l'audition d'un groupe de personnes, dont les membres de la famille et les connaissances de la personne disparue, et à une autopsie sur le cadavre rejeté par la mer le 9 février à proximité d'une zone rocheuse.
Dans le même contexte, poursuit-on, le service régional de la police judiciaire de Dakhla a poursuivi les enquêtes et investigations en collaboration avec la brigade nationale de la police judiciaire et en coordination avec les services de la direction générale de la surveillance du territoire. Il a été ainsi procédé au visionnement des enregistrements des caméras de surveillance installées dans certains commerces et avenues qui auraient pu filmer le moment du passage du véhicule des personnes en question, outre la réalisation d'une expertise sur les téléphones.
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L'opération de ratissage sur le terrain a permis la découverte de traces de sang dans le dépôt de l'individu dont le cadavre a été découvert près de la plage et dans le coffre à bagages de sa voiture, ainsi que la découverte dans un lieu désert des restes d'ossements calcinés et de dents humaines qui ont fait l'objet d'une expertise biologique afin d'en déterminer l'identité.
Dans le même cadre, il a été aussi procédé au prélèvement d'échantillons de l'ADN retrouvés dans certains endroits, dans les voitures et sur les vêtements pour de déterminer l'empreinte génétique de toute personne en relation avec cette affaire.
«Les investigations et recherches se poursuivent de manière intense jusqu'à présent en vue de réunir davantage de données pour élucider cette affaire. Une fois achevées, toutes les mesures juridiques appropriées seront prises à la lumière des résultats obtenus, dont l'opinion publique sera informée au moment opportun», conclut le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Laâyoune.