Soumia Benkhaldoun, ancienne ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, est décédée ce mercredi 28 juin à Rabat, à l’âge de 60 ans, des suites d’une longue maladie.
Dans une publication sur Facebook, Mohamed Reda Benkhaldoun, frère de la défunte et ancien ambassadeur du Maroc en Malaisie, a annoncé la nouvelle de son décès ainsi que le lieu de son inhumation. «La famille de Soumia Benkhaldoun annonce que celle-ci est décédée dans la matinée du 9 Dhou Al Hijja 1444. Les obsèques auront lieu à la Mosquée Chouhada à Rabat, après la prière d’Al-Asr du mercredi 28 juin».
Née en 1963 à Marrakech, l’ancienne dirigeante du Parti de la Justice et du développement a obtenu son diplôme d’ingénieure en 1985, à l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs (EMI). Un an plus tard, elle débute sa carrière en tant qu’ingénieure d’État, avant d’occuper, 7 ans durant (de 1987 à 1994), le poste de professeure à l’Ecole supérieure de technologie (EST) de Fès. Cette expérience dans l’enseignement supérieur lui ouvrira ensuite les portes de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, où elle enseignera pendant plus d’une douzaine d’années (de 1994 à 2006).
Soumia Benkhaldoun était aussi connue en tant qu’experte dans le domaine de la femme et du développement au sein de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO). Le 10 octobre 2013, elle a été nommée ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres au sein du gouvernement Benkirane II.
Dans une publication sur son compte Facebook, son mari El Habib Choubani (ex-ministre des Relations avec le Parlement) revient sur le combat que Soumia Benkhaldoun a courageusement mené «contre cette maladie qui a colonisé son corps pendant 20 ans».