Sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) ont interpellé, entre le 28 février et le 1er mars, 31 individus à Nador, Guercif, Fès, Al Aroui et Béni Chiker, dont certains recherchés ou ayant des antécédents judiciaires, ainsi que deux membres de la Protection civile. Les mis en cause sont soupçonnés d’être liés à un réseau criminel actif dans l’organisation d’opérations d’immigration clandestine depuis le cap des Trois Fourches et Charrana, relevant de la province de Nador.
L’opération de ratissage menée sur la plage de Charrana, les nuits du 27 et du 28 février, a abouti à l’arrestation de conducteurs de bateau transportant 7 candidats à l’immigration clandestine et à la découverte de 8 cadavres de candidats à l’immigration.
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Les opérations de fouille menées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie de 25 véhicules, d’une somme d’argent de 1.162.000 dirhams, de 131 kilogrammes de résine de cannabis, de 600 grammes de cocaïne, ainsi que d’un ensemble de plaques d’immatriculation falsifiées, de moteurs de bateaux et d’armes blanches.
Cinq des personnes arrêtées ont été placées en garde à vue à la préfecture de police d’Oujda en attendant leur présentation devant le parquet général près la cour d’appel de Nador, tandis que 26 personnes ont été présentées devant ce tribunal qui a décidé de placer 21 d’entre elles en détention à la prison locale de Nador, au moment où 4 autres ont été libérées faute de preuves suffisantes et une dernière est poursuivie en liberté.
Le chef de la brigade antigang de Nador, ainsi que six membres des Forces auxiliaires, ont été convoqués pour être entendus dans cette affaire.