Ainsi, la commission relève que l’offre en produits de large consommation dépasse la demande et couvre les besoins nationaux durant le ramadan, indique la Direction de la concurrence, des prix et de la compensation relevant du ministère de l’Économie et des finances dans un communiqué sur la deuxième réunion de cette commission durant le mois de ramadan.
Le stock disponible de certains produits couvre même les besoins de plusieurs semaines et mois, y compris les produits agricoles dont les prix subissent des pressions qui ont engendré leur hausse durant les semaines dernières, en particulier les tomates, les oignons et les pommes de terre, fait savoir la même source.
Et d’ajouter qu’il est prévu que les marchés connaissent, au cours des jours à venir, une hausse des quantités de la majorité de ces légumes, et ce, à l’approche de la maturité des cultures de printemps qui auront un impact positif sur l’atténuation de la hausse de leurs prix.
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S’agissant de la viande rouge, les mesures prises par le gouvernement, relatives à la suspension de la perception du droit d’importation ont permis de rétablir l’équilibre de cette filière, avec l’importation de l’équivalent de 9.000 tonnes de têtes de bovins durant les trois premiers mois de cette année, pour contribuer à l’augmentation de l’offre disponible en cette matière et à la stabilité de ses prix.
Concernant l’évolution des prix durant cette période, ils sont globalement stables par rapport au début de ce mois sacré, et certains produits ont enregistré des baisses, notamment les dérivés du blé dur comme la farine et la semoule, relève la Commission.
Les prix d’un ensemble de légumes ont également connu des baisses, dont la plus importante est celle du prix des tomates, qui a diminué de plus de 17% par rapport au début de ramadan, le prix moyen national actuel ayant atteint 8,5 dirhams/kg, contre 10,5 dirhams/kg au début du mois sacré.
Par ailleurs, les prix des oignons verts, des cucurbitacées, des carottes et des aubergines ont connu des baisses entre 2% et 6%, alors que les prix des oignons séchés ont maintenu leur hausse, dépassant 15 dirhams/kg, et les prix de la pomme de terre sont restés stables autour de 10,5 dirhams/kg.
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Quant à la viande rouge, elle est restée stable à environ 85 dirhams/kg pour la viande de bœuf et 92 dirhams/kg pour la viande de mouton. Malgré la stabilité relative des prix de ces produits, ils restent élevés par rapport à la même période de l’année dernière, en raison de plusieurs considérations internes et externes telles que le manque de pluie que notre pays a connu au cours de l’année écoulée, les coûts de production élevés, les répercussions de la hausse des matières premières importées, en plus de certaines conditions climatiques qui ont prévalu au début de cette année.
La commission interministérielle est présidée par la Direction de la concurrence, des prix et de la compensation et comprend des représentants des départements ministériels chargés de l’Intérieur, de l’Agriculture, de la Pêche maritime, de l’Industrie, du Commerce, de l’Énergie et des mines, en plus des établissements publics concernés.