Dans son édition du 19 février, Al Massae rapporte qu'une nouvelle application interdite au Maroc et dont les services sont payants, permet de contacter plusieurs numéros. Selon le quotidien, des hackers installés hors du Maroc, ont à maintes reprises, usurpé l’identité du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane dans leur tentative de contacter des secrétaires généraux de ministères, sans pour autant parvenir à tromper leur vigilance. Ils se sont également fait passer pour des walis et gouverneurs, ce qui a donné la certitude qu’il s’agit d’un réseau d’escrocs et d’usurpateurs d’identités. Les membres de ce réseau utilisent uniquement leurs Smartphones pour faire croire à leurs victimes qu’ils sont réellement de hauts responsables en composant les numéros de téléphone de personnalités notoires et en contactant des responsables gouvernementaux, sécuritaires ou même des responsables au palais royal, croit savoir Assabah.
D’après le journal, les suspects entretiennent des relations avec un repris de justice qui a été arrêté en flagrant délit d’usurpation de responsables judiciaires et sécuritaires pour escroquer ses victimes, ajoutant que celles-ci, ont, dans leurs dépositions, fait savoir que l’accusé se fait passer pour un président de tribunal ou un magistrat à la cour de cassation ou encore pour un responsable de sécurité ayant des relations avec de hauts fonctionnaires à la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN). Et de poursuivre que le mis en cause se fait également passer pour le directeur de la sécurité à la DGSN pour prendre contact avec de hauts responsables au ministère de l’Intérieur en vue de régler les problèmes de personnes moyennant de sommes d’argent.
L’affaire a été dévoilée lorsqu’un gouverneur a contacté le Directeur de la Direction de la sécurité pour l’informer qu’il n’a pas eu le temps vu ses préoccupations de répondre à sa communication et qu’il n’a pas pu recomposer le numéro de téléphone, ce qui a amené les services de sécurité à ouvrir une enquête pour identifier l’usurpateur de l’identité.