Des hackers piratent le site de la BNRM

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, à Rabat.

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, à Rabat. . DR

Revue de presseKiosque360. La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) est la troisième institution ciblée par des cyberattaques, après le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 02/01/2023 à 21h59

Après le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur, c’est au tour du site de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) d’être la cible d’attaques des hackers. Le site de l’institution, désormais piraté, est depuis quelques jours à l’arrêt, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 3 janvier.

Pour rappel, une double cyberattaque a touché, début décembre, les serveurs du ministère de l’Education nationale et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Si la première attaque a été revendiquée par le groupe «Krom Security», la seconde, initiée par «dz underground», portait le slogan «1,2,3, Viva l’Algérie».

Ces éléments ont permis à des spécialistes d’affirmer que les hackers à l’origine des deux premières cyberattaques seraient Algériens. Pour ce qui est de la nouvelle attaque contre la Bibliothèque nationale du Royaume, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia n’écarte pas l’hypothèse que des hackers algériens en soient aussi à l’origine.

D’après le journal, cette nouvelle attaque est revendiquée par le groupe «Équipe 1962». Il s’agit, là aussi, d’un nom qui fait référence à l’Algérie, le pays étant devenu indépendant à partir de l’année 1962. Si elles sont avérées, ces manœuvres confirmeront la volonté d'Alger d’investir le cyberespace comme nouveau terrain d’attaques contre le Maroc.

Ouvertes directement après la double cyberattaque par la Commission nationale de contrôle des données personnelles (CNDP) et la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), les enquêtes sont toujours en cours. Néanmoins, elles ont écarté tout soupçon de fuites internes aux ministères, rappelle le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

En attendant les conclusions des enquêtes, le ministère de l’Enseignement supérieur et la CNDP ont signé, le 30 décembre, une convention de partenariat d’adhésion au programme «Data Tika». Cette adhésion intervient dans le cadre de l’infraction, pour non notification à la CNDP des traitements de données à caractère personnel, de la plateforme «Tawjihi.ma».

Par Khalil Rachdi
Le 02/01/2023 à 21h59