Les éléments da la police de Sidi Kacem et de Kénitra ont dû recourir, vendredi dernier, à l’usage de leurs armes de service pour interpeller un groupe de criminels. Ainsi, nous apprend Al Massae, dans sa livraison de ce lundi 6 avril, que les agents de police de Sidi Kacem ont été contraints de sortir leurs armes à feu pour arrêter des narcotrafiquants qui leur ont résisté en les menaçant d’armes blanches et de chiens dangereux, en l’occurrence des pit-bulls.
D’après la publication arabophone, les habitants des quartiers limitrophes à l’endroit où s’est déroulée cette scène ont vécu « une véritable panique ». Les trois individus, recherchés pour leur implication dans des affaires de trafic de stupéfiants, ont refusé d’obtempérer aux agents de police et décidé de résister en usant de sabres, coutelas et de molosses dressés pour tuer. Citant une source fiable, Al Massae fait savoir qu’au début de cette confrontation, des malfrats ont commencé par jeter des pierres pour couvrir la fuite de leur chef. Et de préciser que l’un des policiers a tiré deux coups de feu de sommation en l’air qui n’ont pas empêché les mis en cause de prendre les poudres d’escampette.
Face à cette tournure dangereuse, une brigade anti gangs, relevant du Service préfectoral de la police judiciaire (SPPJ) de Kénitra, s’est déplacée en renfort. Ainsi vers 5h du matin, deux criminels ont été appréhendés alors qu’un troisième est toujours en cavale. Au cours de cette opération, les éléments de la SPPJ ont réussi à mettre la main sur d’importantes quantités de chira, kif et tabac, outre un arsenal d’armes blanches.
Le même jour, un agent de police de Kénitra a dû, lui aussi, sortir son arme de service devant un repris de justice qui l’a menacé d’une machette. Le jeune délinquant a réussi à s’échapper poursuit le journal, précisant que la police a, ainsi, lancé plusieurs rondes au quartier «Allama» où s’activent plusieurs criminels dont le fugitif.