DGSN: en 2023, l’Inspection générale de la sûreté nationale a reçu 2.447 réclamations

Le siège central de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Rabat.

L’Inspection générale de la Sûreté nationale a reçu un total de 2.447 réclamations de la part des citoyens au cours de l’année 2023, contre 1.329 réclamations déposées en 2022. Pour la Direction générale de la sûreté nationale, cette augmentation indique surtout que les citoyens sont devenus plus conscients de leurs droits et plus confiants envers les services de la police.

Le 18/05/2024 à 19h52

L’Inspection générale de la Sûreté nationale a reçu un total de 2.447 réclamations de la part des citoyens au cours de l’année 2023, en nette progression par rapport aux 1.329 réclamations posées en 2022. Dans une déclaration à la MAP, le commissaire divisionnaire Karim Eddine Belkheir, chef du service de traitement des réclamations et des doléances à l’Inspection générale de la Sûreté nationale, estime que cette augmentation indique que les citoyens sont devenus plus conscients de leurs droits et plus confiants envers les services de la police, ce qui explique leur volonté de déposer leurs réclamations auprès des services compétents.

Le commissaire Belkheir, responsable du pavillon de «l’organisation du service public de police» aux Journées portes ouvertes (JPO) de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) qui se tiennent à Agadir, a précisé que le nombre des réclamations confirmées a été limité à 427 sur le total des réclamations reçues par l’inspection en 2023, contre 105 en 2022.

Et d’ajouter que ce pavillon vise à présenter aux visiteurs les différentes procédures liées au dépôt et au traitement de leurs réclamations et doléances, soumis aux différents services de sûreté centraux et décentralisés, ainsi que les principes du Code d’éthique qui régit le travail des fonctionnaires de la Sûreté nationale.

L’action de l’Inspection générale de la sûreté nationale, en tant que mécanisme efficace de contrôle administratif interne, est placée sous l’autorité directe du Directeur général de la sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, a fait valoir Karim Eddine Belkheir, notant que cette action est basée sur des principes d’éthique stricts fondés sur la neutralité, l’objectivité, la responsabilité, le secret professionnel, le respect des personnes et l’intégrité.

Par Le360 (avec MAP)
Le 18/05/2024 à 19h52