Dialogue social: le syndicat du PJD prend ses distances vis-à-vis de la majorité

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Revue de presseKiosque360. L’Union nationale du travail au Maroc, bras syndical du Parti de la justice et du développement, a tenu des réunions de coordination avec d’autres centrales syndicales en vue d’exercer plus de pression sur le gouvernement.

Le 02/02/2018 à 20h40

A la veille de la relance du dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives, dont le premier round s’était soldé par un échec, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), bras syndical du Parti de la justice et du développement (PJD), s’est positionnée du côté des autres partenaires sociaux, notamment la Fédération démocratique du travail (FDT), très proche de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), du parti de l’Istiqlal.

L’objectif de cette coordination tripartite est d’exercer des pressions sur le gouvernement de Saâd-Eddine El Othmani, en vue de répondre aux doléances des syndicalistes, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 3 et 4 février. Citant des sources syndicales qu’il n’a pas révélées, le quotidien précise que la coordination entre ces trois instances syndicales sera sanctionnée par un communiqué commun dans les prochains jours.

L’Union marocaine du travail (UMT), dirigée par Miloudi Moukharik, n’a pas pris part aux premières réunions de coordination, initiée par les trois centrales syndicales, UNTM, FDT et UGTM, en raison des problèmes de communication relevés entre les partenaires sociaux au niveau sectoriel, a fait remarquer le quotidien. La coordination entre l’UNTM, la FDT et l’UGTM, qui s’est déroulée dans la confidentialité la plus totale, s’est penchée sur le cahier revendicatif de la classe ouvrière, notamment la hausse des salaires, l’augmentation des allocations familiales et les pensions de retraite, en plus de la concrétisation du reste des engagements de l’accord du 26 avril 2011.

Le gouvernement s’était engagé dans la mise en œuvre du reste des dispositions de l’accord du 26 avril en vue d’élaborer les politiques publiques et de satisfaire les revendications des salariés et des fonctionnaires, notamment celles concernant la réforme du statut de la fonction publique, du régime de retraite et la loi réglementant le droit de grève et la loi sur les syndicats.

Par Mohamed Younsi
Le 02/02/2018 à 20h40