Les démocrates y étaient représentés par des féministes, des dirigeants d'ONG des droits de l'Homme (AMDH, OMDH) et des partis de gauche (PPS, USFP). Des islamistes étaient également présents en la personne notamment de Abderrahim Cheikhi, président du MUR.
En signe de respect aux engagements pour lesquels elle a milité durant des décennies, femmes et hommes ont assisté au cimetière côte à côte à l'enterrement de la professeure de sociologie décédée dimanche à l'âge de 75 ans.
Côté officiel, on a relevé la présence des conseillers du roi Omar Azzimane et Mohamed Moâtassim ainsi que celles de Youssef Amrani, chargé de mission au cabinet royal et de trois ministres : de la Culture, Mohamed Amine Sbhi, de l'Habitat, Nabil Benabdellah et du Tourisme, Lahcen Haddad.
Militante des droits de l’Homme, Fatima Mernissi refusait le piège d’une prétendue incompatibilité entre Islam et démocratie. En 2003, elle avait reçu le prix Prince des Asturies avec Susan Sontag.
