Les députés viennent de s'emparer de l'affaire et appellent le gouvernement et les partis politiques à intervenir d'urgence pour protéger cet oued qui fait la beauté de la capitale.
Plusieurs élus locaux, ainsi que des représentants de l'Etablissement inter-communal (EIC), une instance qui regroupe les présidences des communes de Rabat, de Salé et de Témara ont reconnu la gravité de cette pollution dont les résultats définitifs de l'enquête n'ont toujours pas été publiés. La wilaya, quant à elle, continue de mener ses propres investigations.
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La décharge d'Oum Azza possède un stock de lixiviat estimé à 400.000 m3. Elle est gérée actuellement par une petite société marocaine. Donc, pour se débarrasser de ce poison, l'EIC doit d'abord s'attacher à désigner une nouvelle société déléguée. Un appel d'offres a été dernièrement lancé par les autorités de la capitale.
"Les sociétés qui se sont succédés jusqu'ici à la tête de cette décharge ont toutes eu du mal sur le plan financier pour trouver une solution au lixiviat", a indiqué un responsable de l'EIC sous couvert d'anonymat. Plusieurs sociétés étrangères, dont une française, une turque et une italienne se bousculent à la porte de la décharge, d'où le "scandale écologique est venu".