Selon des informations publiées par Al Massae mercredi 4 février, plusieurs médecins ont ouvert leur cabinet après avoir fourni à des commissions spécialisées des certificats scolaires obtenus de façon suspecte. Le journal relève que des médecins ont eu recours à des manigances pour induire en erreur les commissions habilitées à valider la décision d’ouvrir des cabinets médicaux, ajoutant que certains auraient «acheté» des diplômes de plusieurs pays, notamment d’Europe de l’est, dénués de toute valeur scientifique. Ce nombre d'usurpateurs est toutefois «minime» selon le quotidien, qui rapporte que certains d'entre eux exploitent des cliniques spécialisées dans des disciplines sensibles telles que la traumatologie et le dentaire.
La publication, qui cite toujours les mêmes sources, note que les diplômes fournis « n’habilitent pas certains médecins à obtenir l’autorisation pour ouvrir des cabinets, mais ils ont préféré badiner avec la santé des gens en recourant à des pratiques frauduleuses pour exercer le métier de médecin ». Cette question a été déjà soulevée par des médecins au sein de l’ordre des médecins, seule instance habilitées à procéder à la fermeture des cliniques qui s’opposent à la loi. A quand la prise de mesures à la hauteur des scandales? Pas de sitôt vu que jusque-là la hiérarchie s'est éternisée dans son mutisme. Les responsables du secteur de la santé vont-t-il invalider ces faux diplômes fournis par des médecins qui exercent depuis belle lurette leur métier, d’autant plus que c’est la santé des citoyens qui est en jeu ?
