Lors d’une table ronde qu’ont animée Amina Benkhadra, présidente de la Fédération nationale des femmes RNIstes et Mohammed Aujjar, ancien ministre de la Justice, les débats ont porté sur des problématiques qui intéressent les femmes en situation précaire ou difficile.
Un chiffre effrayant sur le divorce au Maroc a fait prendre conscience de l’ampleur de ce phénomène. En 2022, le Maroc a enregistré quelque 300.000 demandes de divorce dont 1.200 affaires ont été recensées dans la seule ville d’Agadir.
Ces chiffres suscitent, selon l’avocate RNIste, Samira Bouchraoui une inquiétude quant à la nécessité de trouver «les moyens pour que le code de la famille assure les droits aussi bien à la femme qu’à l’homme».
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Cette représentante des avocats RNIstes de la région a proposé une nouvelle disposition qui fixerait les conditions du mariage. «Il faut conditionner les autorisations de mariage de sorte que les deux parties doivent prouver avoir les moyens de subvenir aux besoins de la famille», a-t-elle martelé en signalant les conditions précaires dans lesquelles vit la femme dans la région d’Agadir. «Nous avons, ici, des problèmes liés à la femme célibataire, à l’ouvrière dans les champs agricoles, la région enregistre également des cas de Sida et le problème de la femme».
Amina Benkhadra et Mohame Aujjar ont assuré l’assistance de la disposition du gouvernement d’Aziz Akhannouch et des cadres du parti, d’œuvrer en vue d’apporter des contributions efficaces à l’occasion de la réforme du code de la famille telle que voulue par le roi Mohammed VI.
La 4ème édition de l’Université d’été du RNI a organisé,e samedi 10 septembre 2022 une série de tables rondes sur des thèmes variés tels que l’économie (Nadia Fatah Alaoui, ministre), la vie parlementaire (Rachid Talbi Alami), l’éducation (Chakib Benmoussa)…